L’ordre légendaire de l’amiral Ronarc’h est à l’esprit des fusiliers marins alors que l’assaut allemand est lancé sur Dixmude, le 16 octobre 1914 à 16h. C’était il y a très exactement 110 ans.
La mission des fusiliers marins : résister pendant quatre jours à 1 contre 5 ; ils ne quitteront les lieux que vingt-cinq jours plus tard.
Le Président de la République a accueilli en France le Roi et de la Reine des Belges. Sous l’Arc de Triomphe, le Roi Philippe a ravivé la flamme du soldat inconnu, en souvenir des Français morts pour la Patrie. La mémoire des fusiliers marins, soldats belges et français de Dixmude nous oblige.
Dixmude, c’est la force morale et c’est l’esprit d’équipage sans lesquels les fusiliers marins n’auraient pas su affronter cette épreuve. Un état d’esprit et une détermination cultivées jusqu’à ce jour.
Dixmude, c’est aussi l’interopérabilité avant la lettre. Les fusiliers marins se sont battus aux côtés des tirailleurs sénégalais et des soldats Belges. Ce trio aura montré son efficacité.
Dixmude, c’est enfin la « journée du fusilier marin ». Aujourd’hui, cette grande bataille est commémorée à Dixmude, bien sûr, mais aussi dans toutes les unités de fusiliers marins. Partout où la Marine Nationale est implantée, les fusiliers marins agissent. En accomplissant leurs missions de protection des emprises et des bases et les missions d’intervention en haute mer, ils sont au cœur de l’activité de la Marine. Je compte sur eux.
Nicolas Vaujour
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