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🎒 Il avait 12 ans.


Un cartable trop grand. Un regard trop doux.

Et cette foutue boule au ventre chaque matin.

Dans les couloirs, on le poussait.

À la cantine, on lui volait son pain.

Dans les vestiaires, on l’insultait.

Et sur Snapchat, on le massacrait.

Il n’avait rien demandé.

Il voulait juste apprendre. Avoir des amis. Rentrer avec un sourire.

Mais à l’école, il a appris autre chose :

👉 que la cruauté est un sport collectif.

Il en a parlé une fois.

À sa prof.

Elle a dit : "Ignore-les."

Il en a parlé à son père.

Il a dit : "Il faut être fort, c’est comme ça l’école."

Alors, il s’est tu.


Et il a commencé à disparaître.

D’abord un peu. Puis beaucoup.


📱 Un jour, ils ont partagé une vidéo.

Lui, par terre.

Eux, qui rient.

Un coup de pied dans le ventre.

Et des commentaires en dessous :

“Fragile”, “qu’il crève”, “miskine”.


Et puis un matin, il n’est pas descendu pour le petit-déj.

Sa mère a crié.

Son père a pleuré.

Mais c’était trop tard.


🕯 Sur son bureau, une lettre.

Courte.

Froissée.


“J’étais déjà mort depuis longtemps. Vous ne l’avez juste pas vu.”

Chaque année, plus de 700 000 enfants sont harcelés à l’école en France.

Certains en sortent brisés.

D'autres n’en sortent pas.


💬 Si tu es parent, écoute.

Si tu es prof, regarde.

Si tu es élève, ne sois pas complice.

Et si tu es victime : je te jure que tu n’es pas seul.


🔁 Ce n’est pas un post à liker.


C’est un cri.

Et si ce cri peut éviter un cercueil de plus, alors il valait d’être publié.


Source : Jonathan Paris





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