« Athéna » 2024 : les forces spéciales de l’armée de l’Air et de l’Espace préparent leur
projection
Du 13 au 24 mai 2024, les forces spéciales de l’armée de l’Air et de l’Espace conduisent leur exercice annuel de préparation avant projection en opérations. Un rendez-vous devenu incontournable, tant par la diversité des moyens engagés que par le réalisme d’un scénario de haute intensité.
15 mai, 14 h 00. La tension est montée d’un cran dans les bâtiments modulaires implantés au cœur de la base aérienne 120 de Cazaux. La première mission de libération d’otages est prévue dans la nuit. En parallèle, une autre équipe planifie une interception de forces en mouvement. Les spécialistes du renseignement se mobilisent pour déceler la moindre information, pour permettre aux commandos et équipages d’ajuster leurs modes d’action. L’édition 2024 de l’exercice « Athéna » est bel et bien lancée. Pendant deux semaines, les forces spéciales air vont répéter leurs gammes et préparer leur future projection en opération extérieure. Troisième dimension, haute intensité, zone grise militarisée… Les Aviateurs planifient et conduisent des missions alliant renseignement, contre-terrorisme et
Organisé par la Brigade des forces spéciales air (BFSA), « Athéna » 2024 affiche complet. Aux côtés des commandos parachutistes de l’air n° 10 et n° 30, de l’escadron de transport 3/61 « Poitou » et de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées », les Aviateurs des forces conventionnelles amenés, par leur expertise, à être engagés dans les opérations spéciales. Des pilotes Rafale du « Normandie-Niémen » et des équipages Reaper du « Belfort » sont par exemple étroitement associés à des missions complexes et combinées, permettant de
démultiplier les effets de l’arme aérienne.
Par ailleurs, des unités du commandement des actions spéciales terre et un commando marine ont répondu au rendez-vous. L’occasion d’éprouver une nouvelle fois la coopération interarmées autour de préparations communes et d’opérations conjointes. Enfin, pour compléter le tout, « Athéna » est de nouveau marqué par une participation internationale, avec des forces aériennes espagnoles et américaines (voir liste détaillée ci-dessous).
Les missions vont désormais s’enchaîner pour les 400 participants, dont le quotidien sera rythmé par la prise en compte d’un ou plusieurs objectifs, la recherche de renseignements, la planification et la conduite de missions complexes, dans le quart sud-ouest de la France. Les salles de préparation sont d’ores et déjà prises d’assaut et les tableaux blancs se remplissent au rythme des brainstormings entre acteurs au sol et en vol, jusqu’au backbrief, dernier rendez-vous avant le départ en mission. Vert action !
« ATHÉNA » 2024 – les moyens engagés
Hélicoptères :
2 Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » ;
1 Caracal du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) (armée de Terre) ;
1 Tigre du 4e RHFS ;
1 Cougar du 4e RHFS ;
1 Gazelle du 4e RHFS ;
2 NH-90 de l’Ejercito del Aire y del Espacio (armée de l’air et de l’espace espagnole).
Avions de transport :
1 C-130H de l’escadron de transport 3/61 « Poitou » ;
1 A400M Atlas (équipage de l’escadron de transport 3/61 « Poitou ») ;
1 DHC-6 Twin Otter de l’escadron de transport 3/61 « Poitou » ;
1 Casa de l’Ejercito del Aire y del Espacio
1 MC-130 de l’United States Air Force (armée de l’air américaine).
Commandos :
Groupes actions du CPA 10 ;
Modules d’appui du CPA 30 ;
1er régiment parachutiste d’infanterie de marine ;
ALFUSCO (Force maritime des fusiliers marins et commandos) ;
Escuadron de Zapadores Paracaidistas (EZAPAC – escadron des sapeurs-parachutistes – Espagne).
Forces conventionnelles AAE :
4 Rafale du régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen » ;
1 Reaper de l’escadron drones 2/33 « Belfort » ;
Escadre aérienne d’appui aux opérations ;
Unité d’intervention NRBC (menaces nucléaire, radiologique, biologique et chimique) ;
Centre air de saut en vol.
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